Le 19e siècle : l’ère des impérialistes.
Baltzar brille sur le champ de bataille et se voit promu Commandant. Mais tout ne se passe pas comme prévu : on lui propose le poste d’instructeur dans une école militaire du Baselland, un pays allié qui ne connaît que la paix. Leurs méthodes étant dépassées, il devra conditionner les soldats pour l’empire, et gagner du prestige pour faire face à une politique royale fermée. Gagner la confiance des élèves, en apprendre plus sur les citoyens qui méprisent l’empire... Sa tâche ne sera pas de tout repos !
Mon avis sur le T 1
Très bonne surprise avec la lecture de Baltzar : La guerre dans le sang dont les deux premiers tomes sont sortis simultanément. J’ai immédiatement été conquise par les graphismes et par les personnages. Nul doute que l’histoire va s’assombrir dans les prochains tomes car il ne faut pas oublier que la thématique principale est la guerre comme l’indique d’ailleurs le sous-titre "La guerre dans le sang".
Le commandant Baltzar est envoyé par ses supérieurs dans une école militaire du Baselland, un pays allié de l’Empire. Il a pour mission de moderniser le système militaire de ce pays qui est très en retard. Il devient alors instructeur dans un pays qui vit en paix depuis très longtemps. Sa mission ne s’annonce pas facile, il va devoir faire ses preuves. Il rencontre peu à peu quelques jeunes cadets issus des troupes d’infanterie, d’artillerie et de cavalerie. Il reconnait rapidement que certains ont des qualités. Mais Baltzar a rapidement quelques soucis relationnels. En effet, il se met à dos un certain Reiner August Binkelfeld, le Directeur des manoeuvres de l’école. Ils n’ont pas la même perception de l’enseignement militaire. Celui-ci utilise encore des tactiques d’un autre temps qui sont complètement dépassées. Le directeur n’hésite pas à frapper les jeunes soldats, pour lui ce ne sont que des pions. Baltzar ne peut pas rester impassible face à ce comportement mais ce directeur n’est pas n’importe qui... Baltzar va devoir se sortir d’une situation très périlleuse en démontrant l’importance de la tactique militaire lors d’un test de tirs. Au moins, l’arrivée de ce jeune Commandant va apporter quelques changements au sein de l’école.
L’histoire est captivante, nous plongeons très rapidement au sein de la vie quotidienne dans cette école militaire aux côtés de Baltzar mais aussi des jeunes cadets. La population n’apprécie pas les manœuvres des soldats et parmi la population, il y a aussi des opposants politiques qui vont tenter de déstabiliser la royauté. Des querelles internes pour la succession viennent également troubler la "paix" du royaume... Nous comprenons rapidement la différence de classes dans la société. Les nobles sont forcément des officiers tandis que les cadets issus du "bas-peuple" sont dans l’infanterie et par conséquent en première ligne au front.
Les personnages sont charismatiques. Balzar est déterminé à faire évoluer l’enseignement et les mentalités ainsi que les conditions de vie des élèves. Il a de la personnalité et de fortes convictions. Nous découvrons son passé dans le tome 2 où il retrouvera une vieille connaissance... Peu à peu, certains élèves lui accordent leur confiance car il est quelqu’un de juste qui les respecte en ne se souciant pas de leur rang. Reiner peut sembler détestable mais cela vient certainement de son éducation. Il prend à cœur l’avenir de son pays et il ne reste pas obstiné dans l’utilisation d’armes "anciennes", il comprend qu’il faut évoluer en la matière. De plus, il a l’air beaucoup plus compétent que son frère ainé avec qui il ne s’entend pas vraiment... Une lutte pour le pouvoir risque d’éclater plus tard.
L’environnement fait clairement penser à l’Europe du XIXe siècle notamment avec des noms à consonance allemande. Les décors et les uniformes rappellent ceux de l’Empire allemand. Si le tome 1 pose les bases et présentent les différents personnages, le tome 2 devient beaucoup plus politique et montre aussi des difficultés sociétales puisque les jeunes cadets vont devoir partir en mission pour réprimer une manifestation armée et violente...
Graphiquement c’est absolument magnifique, il y a beaucoup de soins apportés dans des détails que ce soit au niveau architectural ou au niveau des paysages. Nous voyons bien que l’auteur a dû se renseigner sur les armes et les stratégies militaires afin de mettre en scène Baltzar et ses diverses tactiques. Le découpage des planches est efficace et l’histoire est bien rythmée.
L’édition est de qualité avec des pages en couleurs au début des tomes. Les jaquettes sont magnifiques. Nous retrouvons un personnage principal sur chacune avec son nom "Bernd Baltzar" pour le tome 1 et "Helmut Marx von Babbel" pour le tome 2. C’est juste un peu dommage que la couleur des noms sur les jaquettes ne permet pas de bien les lire.
A la fin des tomes, il y a une rubrique " Les petits trucs de la vie quotidienne" qui donne des informations sur divers objets apparaissant dans l’histoire. C’est sympathique à lire. Ce sont des détails mais c’est intéressant à lire.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette nouvelle série, ce seinen est très prometteur et nous passons un excellent moment de lecture.
Je ne peux que vous le conseiller surtout si vous aimez les seinen historiques et l’action !
Graphisme : 4.5/5.
Scénario : 4/5.
Mon avis sur le T 2
Une excellente lecture avec ce deuxième tome qui confirme que ce titre sera l’un de mes coups de coeur de l’année ! Non seulement je suis sous le charme du style graphique du mangaka Michitsune Nakajima mais le scénario est également bien ficelé et s’annonce encore plus prometteur pour la suite. Si vous aimez les intrigues politiques et militaires, vous allez être servis !
Les techniques et la personnalité du Commandant Baltzar sont appréciées de plusieurs élèves issus de l’infanterie, de l’artillerie et même de la cavalerie. Malheureusement, le test à balles réelles (que nous avons vu dans le tome 1) en a effrayé plus d’un. Des rumeurs circulent désormais sur son compte et le fait qui soit un "étranger" à la solde du royaume de Weißen n’aide pas non plus. Il sait désormais qu’il n’a pas beaucoup d’alliés au sein de l’école et va donc tenter d’obtenir la confiance de ses cadets sans oublier pour autant sa mission d’instructeur. Il doit en faire des soldats pour aller se battre sur le front. Plusieurs élèves le respectent déjà comme Dieter et Marcel par exemple. Il a déjà pu constater que ces deux jeunes avaient des qualités contrairement à d’autres. Lors d’une patrouille en ville, Baltzar va se retrouver dans une situation délicate qui va le conduire à retrouver une ancienne connaissance, Rudolf von Liebknecht, et cela n’augure rien de bon...
Au fil des pages, nous découvrons les enjeux politiques et sociaux du Baselland. La propagande anti-empire commence à se propager en ville. Cela risque d’avoir des conséquences qui pourraient être dramatiques ultérieurement.
L’apparition de Rudolf permet de découvrir le passé de Baltzar. Rudolf manigance quelque chose et son ancien ami va devoir ouvrir l’oeil face à cet agitateur. C’est également dans un contexte tendu entre les deux princes de la famille royale qu’une manifestation armée et violente se déclenche en ville. Les jeunes cadets sont envoyés en mission avec leur instructeur pour rétablir l’ordre public. Ce sera leur première bataille... Comment vont-ils s’en sortir sur le terrain ?
Les personnages sont toujours aussi charismatiques. Nous en apprenons plus sur Reiner August Binkefield, sur Baltzar et sur quelques cadets également. C’est intéressant de les voir évoluer de la sorte.
Le découpage des planches est efficace et l’histoire est bien rythmée. Graphiquement c’est absolument magnifique, il y a beaucoup de soins apportés dans des détails (décors, uniformes, armes...).
J’attends la suite avec impatience surtout avec une telle fin !
Mon avis sur le T 3
Encore une excellente lecture avec ce troisième tome.
Difficile de résister au style graphique du mangaka Michitsune Nakajima qui est soigné et dynamique. Le scénario est également bien ficelé, nous avons des intrigues politiques, sociétales et militaires, c’est captivant à lire !
Le Commandant Baltzar a dû agir vite pour mettre fin à une rébellion armée de civils. Les cadets de l’infanterie de l’école militaire ont été envoyés pour rétablir l’ordre public. Baltzar prend le commandement des cadets de la cavalerie. Malheureusement son action est mal vue par la presse et il est dépeint comme le diable en personne. Baltzar doit faire face à une situation délicate vis à vis de l’opinion publique. Le deuxième Prince, Reiner August Binkefield, est lui aussi mal perçu puisqu’il écoute les conseils de cet étranger. Ils doivent absolument parvenir à faire changer leurs images. Peuvent-ils y parvenir ? Ne risque-t-il pas d’avoir une guerre entre le Baselland et le royaume de Weißen ? Quels rôles jouent Rudolf von Liebknecht et le Prince héritier Franz Theodore Binkefield ? Y a-t-il une tierce personne derrière ces conspirations politiques ? Je vous laisse découvrir cela par vous-même avec la lecture de ce tome riche en rebondissements !
Baltzar a une personnalité très forte et il ne faut pas oublier qu’il est un militaire avant tout, il sait se montrer ferme et c’est un excellent stratège. Il est très charismatique. Ses élèves le respectent même si certains vont avoir quelques doutes sur sa façon de faire. Le Prince Reiner a de plus en plus de prestance, il veut vraiment améliorer la vie de son peuple et pour cela il va devoir s’opposer à son frère. Nous découvrons d’ailleurs quelques scènes de son enfance qui sont intéressantes et qui nous éclairent bien sur son lien avec le Prince Franz. Il reconnait les compétences de Baltzar et celui-ci serait un excellent allié mais il s’en méfie quand même. Toutefois, ils forment un bon duo, leurs tempéraments se complètent bien. Nous en apprenons plus sur le passé et la famille d’Helmut qui est en 3e année de cavalerie ainsi que les raisons de son secret. J’aime beaucoup ce personnage grâce à sa force et sa détermination. Les cadets Marcel et Dieter font preuve de bravoure, c’est intéressant de les voir autant évoluer alors qu’ils sont encore bien jeunes.
Les enjeux politiques et militaires sont exposés et nous comprenons l’importance de la stratégie. Mais le contexte social n’est pas oublié, le peuple s’inquiète de l’union du libre-échange, du travail... Les différences de classes sont également bien amenées, notamment avec la noblesse qui aime ses privilèges et qui mise beaucoup sur le prestige de la cavalerie qui est réservée aux nobles évidemment. Or avec les progrès techniques, la cavalerie est peut-être devenue inutile, Baltzar va devoir démontrer son point de vue et il le fait de manière surprenante !
Le découpage des planches est efficace et l’histoire est bien rythmée. Graphiquement c’est absolument magnifique, il y a beaucoup de soins apportés dans des détails (décors, uniformes, armes...). Même les progrès techniques sont mis en scène comme l’utilisation de la photographie dans la presse, les moyens de communication (télégraphe) ou les moyens de transports (chemin de fer, bicycle).
Mon avis sur le T 4
Quel tome encore une fois passionnant et riche en rebondissements, la tension s’intensifie au fil des pages pour atteindre son paroxysme dans les dernières pages !
A la fin du tome précédent, Reiner August Binkelfeld, le second Prince du Baselland, avait demandé l’aide de Baltzar en tant qu’homme et non en tant qu’officier de Weißen. Le Prince souhaite détrôner son frère Franz pour prendre le pouvoir. Bien que la proposition soit alléchante, Baltzar persuade Reiner de demander une entrevue secrète avec l’Etat-Major de Weißen pour mettre en place une alliance entre les deux pays. Evidemment, cela ne va pas se passer comme il l’espérait. Non seulement son ancien ami Rudolf Von Liebknecht continue d’agir dans l’ombre mais les actions d’expansion du royaume de Weißen ne sont évidemment pas bien perçues par les pays frontaliers. Le jeu des alliances se met peu à peu en place ayant pour conséquence le déclenchement d’une guerre…
Si les premières pages sont relativement calmes avec l’entrevue du second Prince du Baselland et l’Etat-Major de Weißen, nous avons plusieurs signes annonçant peu à peu le déclenchement d’événements qui risquent d’avoir d’importantes répercussions sur le plan diplomatique. Rudolf continue de manigancer pour mettre le feu dans toute une région puisque la flotte de Holbaek s’apprête à envahir les rives du Norden-trade. Heureusement, un régiment de « volontaires » de l’Ecole militaire du Basseland dirigé par Baltzar et Reiner est envoyé dans cette zone… Quel rôle auront-ils à jouer ?
Les personnages sont charismatiques et les six cadets de l’école militaire sont toujours aussi attachants. Cette fois, ils vont devoir montrer leur détermination et leur capacité sur le terrain mais les jeunes élèves-officiers parviendront-ils à se faire respecter de leurs hommes qui sont évidemment plus aguerris qu’eux ? Paul Breitner, un cadet d’artillerie de 2e année, est bien mis en avant, nous découvrons son origine familiale et son « plan de carrière » qu’il imagine très loin de la guerre mais évidemment cela ne va pas se dérouler comme il l’avait prévu… C’est amusant de voir que malgré son jeune âge il a bien réfléchi à son avenir « paisible » mais cela, c’était avant qu’il se retrouve parmi les (désignés) « volontaires » de l’Ecole militaire… Nous voyons que Baltzar a bien conscience du talent de ses six élèves et il les encourage pour qu’ils aillent loin dans leur carrière. Evidemment, ce régiment issu de l’alliance entre Weißen et le Basseland ne sera à priori pas en danger car il doit se rendre loin du front dans un village du Norden-trade mais seront-ils réellement en sécurité ? L’ambiance s’assombrit, la situation se complique et s’intensifie…
L’histoire est captivante à suivre, nous voyons bien que le mangaka Nakajima Michitsune s’est bien renseigné sur l’époque du XIXe siècle en Europe. Non seulement le chara-design des personnages et leurs uniformes rappellent les militaires de l’époque (comme ceux de la Prusse avec les casques à pointes) mais nous retrouvons aussi des scènes de la vie sociétale du XIXe siècle avec le début de l’hygiénisme pour la lutte contre les maladies vénériennes qui se développaient très rapidement auprès des soldats fréquentant les prostituées comme nous le constatons dans le bonus à la fin du tome.
La thématique de la guerre est bien traitée et ne se limite pas aux scènes de guerres. Nous découvrons également les « coulisses » avec la formation des élèves-officiers, les entrevues secrètes des Etats-Majors pour mettre en place des alliances, les dirigeants qui décident de jouer avec la vie de leur population tout en restant à l’abri très loin du front, l’importance de l’opinion publique sur la guerre et la diplomatie, l’évolution des techniques médicales (importance de l’hygiène pour éviter les épidémies) et militaires (avec de nouvelles armes comme la mitrailleuse).
Le découpage des planches est efficace et l’histoire est bien rythmée. Graphiquement c’est absolument magnifique, il y a beaucoup de soins apportés dans des détails (décors, uniformes, armes...).
Mon avis sur le T 5
Un tome de Baltzar riche en action !
Baltzar et le régiment de volontaires du Baselland (composé du Prince Reiner et de plusieurs cadets) doivent fuir le village où ils étaient postés. Malheureusement les routes menant à la gare sont déjà entre les mains de l’ennemi. Les soldats sont pourchassés par la cavalerie du Holbaek. Ils vont devoir se montrer courageux face à ce redoutable ennemi qui n’a pas l’intention de les laisser battre en retraite. Comment vont-ils pouvoir s’en sortir ?
L’histoire est captivante à suivre, nous nous demandons comment une troupe de fantassins pourra distancer une cavalerie ennemie. La tension est bien palpable pendant la lecture. Les soldats du Baselland et de Weißen sont courageux et héroïques. L’une des scènes est particulièrement forte.
Baltzar a gagné la confiance d’un capitaine de l’armée du Baselland qui lui confie l’avenir de son pays. Pourra-t-il se montrer à la hauteur de cette responsabilité alors qu’il ne s’agit même pas de son propre pays ? En tout cas, dans l’immédiat, il est déterminé à démontrer qu’une cavalerie peut être inutile face à de nouvelles tactiques et des armes modernes... Quelle stratégie va-t-il pouvoir mettre en place ?
Un nouveau personnage entre en scène dans le camp ennemi, il s’agit du Capitaine Nielsen de l’armée du Holbaek que nous voyons sur la jaquette. Celui-ci est téméraire, violent et n’éprouve aucune pitié pour des blessés. Il représente clairement la force brute, il fonce dans le tas directement en ne prêtant aucune importance à la stratégie. Il est l’opposé de Baltzar sur ce point. Comment les deux hommes vont-ils s’affronter ? Quelle en sera l’issue ? Cela marque-t-il un revirement
Le dévouement des jeunes cadets envers Balzar est admirable comme le montre l’une des scènes. Ils sont tous attachants et déterminés.
La thématique de la guerre est toujours aussi bien exploitée, nous comprenons qu’elle prend peu à peu un nouveau visage avec l’évolution des techniques militaires et des armes.
Le découpage des planches est efficace et l’histoire est bien rythmée. Graphiquement c’est absolument magnifique, il y a beaucoup de soins apportés dans des détails (décors, uniformes, armes...). Les combat sur le champ de bataille sont bien mis en scène.
Mon avis sur le T 6
Un 6e tome toujours aussi passionnant à lire.
Suite à la deuxième campagne du Norden-Trade et à la bataille contre l’armée du Holbaek, Baltzar et les jeunes cadets de l’école militaire rejoignent le quartier général où ils sont accueillis en héros. Baltzar fait alors la connaissance d’AnneLise, une jeune journaliste qui va lui faire d’importantes et surprenantes révélations…
Le tome précédent nous avait plongé au cœur de la bataille, cette fois, ce volume met essentiellement l’accent sur le côté politique et diplomatique du conflit avec notamment quelques complots destinés à intensifier la guerre au lieu de privilégier la paix.
De nouveaux enjeux apparaissent et nous voyons à quel point le scénario est bien ficelé au regard des nombreuses forces en présence sur l’échiquier politique notamment avec la conférence internationale. Le moindre petit détail verbal et / ou les agissements de certains hommes représentants les pays concernés par le conflit sont importants car nous devinons que cela aura des répercussions sur l’avenir. Baltzar et Liebknecht vont se retrouver au cœur du conflit mais quelle décision va prendre Baltzar ? La conférence internationale va-t-elle parvenir à un accord ou non ?
L’histoire est captivante à suivre et la narration est parfaitement claire. Nous avons quelques rebondissements intéressants et surprenants notamment avec Baltzar.
Les cadets ne sont pas en reste. Helmut est bien mis en valeur, son personnage est vraiment maîtrisé et nous constatons son évolution au fil des tomes. Nous remarquons encore une fois que Baltzar a une place importante aux yeux de ses élèves même s’il n’appartient pas à leur pays.
La thématique de la guerre est toujours aussi bien exploitée avec cette fois-ci l’aspect diplomatique.
Le découpage des planches est efficace et l’histoire est bien rythmée. Graphiquement c’est absolument magnifique, il y a beaucoup de soins apportés dans des détails (décors, uniformes...). Les jaquettes sont toujours aussi soignées et nous avons une illustration en couleur en première page.
Les T 7 à 12 ont été lus hors service presse, je n’ai pas eu le temps de rédiger des articles sur ces tomes.
Bande annonce
Auteur : Nakajima Michitsune
Nombre de tomes : VF : 12 | VO : 12
Editeurs : VF : Meian | VO : Shinchôsha
Prépublication : Comic @ Bunch