Au pied de la ville d’Orse s’étend l’abysse, une faille gigantesque à la profondeur inconnue habitée par d’étranges créatures et emplie d’antiques reliques. Depuis des années, ce gouffre attire de nombreux aventuriers séduits par l’aura de mystère qui l’entoure. On les appelle « les caverniers ». C’est ici que vit Rico, une jeune orpheline obsédée par l’Abysse et désirant marcher dans les traces de sa mère. Un jour, lors de ses prospections, elle découvre le corps inanimé d’un jeune garçon. Elle n’imagine alors pas à quel point cette découverte va changer sa vie et accélérer son destin.
Mon avis sur le T 1
Ayant adoré l’animé sur Wakanim, j’ai aussi été conquise par le manga ! De plus c’est une belle édition grand format (21 x 15 cm) avec une grande carte de l’Abysse à déplier et cinq pages en couleur au début du tome.
Rico est une jeune orpheline vivant dans une petite ville située au bord de l’Abysse, un gouffre dont la profondeur reste inconnue et dans lequel vivent diverses créatures. De nombreux explorateurs, les « caverniers » entreprennent de périlleux voyages à la recherche de reliques d’anciennes civilisations. Rico rêve d’y descendre afin de suivre les traces de Lisa, sa mère exploratrice légendaire qui était "sifflet blanc" mais qui a disparu il y a dix ans. Avec les autres orphelins, elle suit une formation d’apprentie exploratrice et elle est "sifflet rouge". Alors qu’elle se trouve dans le premier niveau de l’Abysse, elle est sauvée par une créature ayant l’apparence d’un jeune garçon qu’elle retrouve inanimé peu après. Elle découvre sa vraie nature et décide de le ramener à l’orphelinat. Elle le nomme Légu puisqu’il ne se souvient pas de son nom, ni de ses origines. Un jour, un message de sa mère remonte à la surface invitant sa fille à la retrouver au fond de l’Abysse. Rico décide de descendre dans le gouffre avec Légu en ayant pleinement conscience du danger et de la malédiction de l’Abysse. En effet, plus une personne descend dans les profondeurs, plus la malédiction pèse sur elle… Un périlleux voyage commence pour eux !
Dans ce premier tome, nous découvrons l’univers très riche de Made in Abyss. Nous suivons la vie quotidienne des orphelins, leur formation d’apprentis explorateurs avec l’existence de différentes classes de "sifflets" (grelot, rouges, bleus, violets, noirs, blancs). Dès qu’ils gagnent de l’expérience, ils changent de couleur de sifflet et peuvent alors descendre plus profondément dans les niveaux de l’Abysse. Les sifflets rouges peuvent descendre à 450 m jusqu’au 1er palier. Nous découvrons également les dangers auxquels doivent se confronter les explorateurs face à la faune et la flore des profondeurs.
On s’attache immédiatement aux personnages. La jeune Rico est téméraire, ingénieuse et complètement fascinée par l’Abysse. Elle fait souvent des bêtises et elle a souvent été punie. Légu est mystérieux, on s’interroge sur son origine. Autour d’eux, des personnages secondaires sont également intéressants comme par exemple le chef qui fut le disciple de Lisa.
Beaucoup de mystères entourent les profondeurs qui contiennent des reliques anciennes ainsi que de nombreux squelettes datant de plus de 2 000 ans ayant tous une position de prière surprenante...
Graphiquement, c’est un pur régal. Il ne faut pas se baser sur le côté "mignon" des personnages avec leurs visages ronds. Si vous avez vu l’animé, vous savez déjà que la tension va monter crescendo et que de multiples dangers attendent Rico et Légu.
L’édition est vraiment de toute beauté. Entre les chapitres, nous avons une présentation d’objets, des bestiaires des monstres ou des plantes rencontrés. La carte de l’Abysse et l’explication des différents niveaux sont présentés à plusieurs reprises. Ceci permet au lecteur d’avoir toutes les informations nécessaires avant de plonger dans le gouffre en compagnie de Rico et de Légu. Le grand format met bien en valeur les graphismes grisés. Pensez également à soulever les jaquettes !
L’aventure commence réellement dans le tome 2 puisque les deux enfants plongent dans les profondeurs...
N’hésitez pas à plonger dans l’Abysse que ce soit dans le manga ou dans l’animé !
Graphisme : 4/5.
Scénario : 4/5.
Mon avis sur le T 2
Toujours aussi passionnante et dangereuse cette plongée dans l’Abysse !
Après avoir dû faire face à quelques monstres, Rico et Légu continuent leur descente dans les profondeurs et parviennent jusqu’au poste d’observation où ils rencontrent le sifflet blanc Ozen.
Il y a déjà de nombreuses révélations concernant le passé de Ozen et de Lisa ainsi que sur nos jeunes héros.
Nous continuons à découvrir les créatures (mantaraignée, le roi-pleureur...) et la flore de l’Abysse. L’univers est vraiment très riche et les graphismes sont magnifiques.
J’ai hâte de lire la suite même si j’ai vu l’animé sur Wakanim et que je sais à quoi m’attendre.
Mon avis sur le T 3
Encore une bonne lecture avec ce tome dans lequel l’histoire s’assombrit beaucoup.
Après avoir passé le test d’Ozen et qu’elle leur ait donné ses derniers conseils de survie, Rico et Légu s’enfoncent à nouveau dans les profondeurs de l’Abysse. Ils vont devoir affronter de nouvelles créatures dangereuses. Deux nouveaux personnages, Nanachi et Meethi, apparaissent dans ce tome. Nanachi parvient à convaincre Légu de lui faire confiance pour soigner Rico. Légu est toujours un peu naïf mais il est déterminé à sauver son amie. Nous découvrons également le cruel passé de Nanachi et de Meethi. La décision de Nanachi à la fin du tome est absolument déchirante...
De nouvelles interrogations apparaissent concernant Bondold, un sifflet blanc, qui semble très manipulateur et nous conduit à se questionner sur les expérimentations qui ont été menées au fond de l’abysse...
Je n’ai eu aucune surprise avec cette lecture puisque j’ai vu l’animé et ce tome nous amène déjà vers la fin de la saison 1 qui est disponible sur Wakanim. Nous retrouvons les scènes poignantes vues dans l’animé.
Graphiquement, c’est toujours aussi beau même si parfois les pages sont trop sombres et nous ne voyons pas très bien certaines scènes. Le bestiaire des créatures est toujours aussi riche. Il y a des créatures toutes mignonnes comme le plapétri mais d’autres sont redoutables comme le perceballe.
Vous pouvez noter également qu’il est indiqué sur la jaquette "Pour public averti" car effectivement certaines scènes sont dures... il ne faut pas se fier aux visages ronds et adorables des personnages car l’histoire est vraiment sombre.
Mon avis sur le T 4
Un 4e tome de Made in Abyss toujours aussi captivant et stressant.
Nanachi accompagne désormais Rico et Légu dans la descente dans les profondeurs de l’Abysse. Ils vont encore devoir faire face à de nombreux dangers notamment au Jardin des oraisons éternelles... Nous rencontrons également le terrifiant Bondold, un sifflet blanc, qui est à l’origine de ce qui est arrivé à Nanachi et Meethi. Nanachi redoute de le voir et sa peur est justifiée !
Il y a des scènes un peu plus détendues notamment lors des repas où l’adorable Nanachi se régale. L’humour est aussi présent avec quelques scènes entre Rico et Légu. Mais elles sont de courte durée car la tension remonte très vite... Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.
J’appréhende un peu la suite vu que c’est de plus en plus sombre... mais j’ai hâte de la lire !
Avec ce tome nous dépassons la saison 1 de l’animé, cela promet lorsque le film Made in Abyss : Fukaki Tamashii no Reimei sortira et qu’il adaptera ce tome 4.
Mon avis sur le T 5
Une lecture toujours aussi captivante à lire même si l’histoire est de plus en plus déchirante et dure, d’ailleurs c’est pour public averti comme mentionné sur la jaquette.
Rico, Légu et Nanachi doivent faire face au terrifiant Bondold, le seigneur de l’aurore, afin d’obtenir un sifflet blanc pour pouvoir avancer jusqu’au sixième niveau. Les trois amis vont devoir surmonter leur peur car cet ennemi est puissant et absolument horrible. De plus, ils veulent sauver Prushka, la "fille" de Bondold et lui demander de les accompagner.
Nous avons de nombreuses révélations sur les reliques ainsi que sur la fabrication des sifflets blancs (et cela fait froid dans le dos...). Au fil des pages, nous découvrons le lien entre Prushka et Bondold ainsi que les origines de l’adorable petite fille à laquelle nous nous sommes vite attaché. Mais l’histoire devient encore plus sombre et dramatique, la tension est palpable à chaque page...
L’arc avec Bondold se termine dans ce tome, désormais l’aventure va continuer avec la descente vers le sixième niveau. J’ai hâte de lire la suite, je me demande bien ce qui attend nos aventuriers dans les profondeurs de l’abysse.
Graphiquement, c’est toujours impressionnant, il ne faut vraiment pas se fier aux personnages à l’allure mignonne car ce n’est clairement pas une lecture pour les enfants. La jaquette est jolie et peut faire croire que l’histoire est joyeuse mais ce n’est pas du tout le cas au contraire, c’est même dramatique.
Le seul bémol à signaler est que certaines pages ou cases sont beaucoup trop sombres, du coup il y a des détails que l’on ne voit quasiment pas, on les devine à peine. C’est un peu dommage car le titre est vraiment de qualité avec un univers très riche.
Il y a une belle surprise de la part d’Ototo avec une carte postale glissée à l’intérieur du tome (qui est sous blister). Cela fait toujours plaisir !
N’hésitez pas à plonger au cœur de l’abysse et à découvrir cet univers très riche avec des personnages très attachants.
Mon avis sur le T 6
Encore un tome captivant qui nous plonge dans les profondeurs de l’abysse avec la découverte du 6e niveau ! De nouveaux personnages apparaissent et l’abysse ne cesse de nous surprendre avec d’importantes révélations.
Comparée à la dureté du tome précédent, cette lecture est un peu plus reposante et l’humour est bien présent notamment avec les diverses plats créés pour que Rico, Légu et Nanachi se nourrissent (par contre, ce n’est absolument pas appétissant !).
L’univers est toujours aussi riche, nous continuons à être émerveillé par la créativité de l’auteur avec la faune (comme les hippodragon), la flore et les paysages des profondeurs. De plus, plusieurs surprises nous attendent avec un village des ombres et l’apparition d’une "princesse" qui semble bien connaître Légu... Quelles créatures habitent ce village ? En quoi est-il particulier ? Qu’en est-il de Prushka et de Meinya ? Qui est cette "princesse" ? Vous le saurez en lisant le tome, j’ai trop peur de spoiler, ce qui gâcherait la lecture. En tout cas, l’abysse est encore loin d’avoir révélé tous ses mystères...
L’histoire est bien rythmée et pleine de mystères. A part les chapitres avec Rico, Légu et Nanachi dans l’abysse, nous avons aussi quelques chapitres "How are you quelque part" avec Mio, une guérisseuse d’une flotte marchande à la surface...
Graphiquement, c’est toujours impressionnant, il ne faut vraiment pas se fier aux personnages à l’allure mignonne car ce n’est pas une lecture pour les enfants. Sur la jaquette vous voyez Légu et ce nouveau personnage qui semble adorable.
Côté édition, il me semble que les pages sont plus claires par rapport aux tomes précédents, ce qui est vraiment bien car les pages sombres sont plus lisibles. Pensez à soulever la jaquette.
Mon avis sur le T 7
Encore un tome intéressant qui nous plonge dans les mystérieuses profondeurs de l’abysse au 6e niveau !
Le village d’Ilbru continue de nous surprendre. Rico, Légu et Nanachi ont malheureusement été séparés. Légu s’est perdu mais il fait une étrange rencontre qui pourrait lui apporter quelques éléments de réponses sur son origine. Nanachi semble avoir fait un choix irréversible et douloureux... Rico rencontre une créature qu’elle appelle "Maaaah" qui va l’accompagner dans son exploration du village. Elle croise la mystérieuse Veroelko qui est prisonnière, une fois libérée celle-ci va la conduire auprès de Nanachi... Que peut faire Rico pour sauver Nanachi et Meethi ? Legu pourra-t-il la rejoindre ? Le danger rôde encore autour d’eux à l’occasion d’une "chasse" bien particulière...
Dans ce tome, nous suivons essentiellement Rico dans sa découverte de ce mystérieux village et de ses habitants, la jeune fille recherche désespérément ses deux compagnons. Rico n’est pas au bout de ses surprises. Elle croise des créatures étonnantes et comprend peu à peu le fonctionnement du village. Certaines parlent un peu sa langue, ce qui facilite les échanges.
L’univers est toujours aussi riche, nous continuons à être émerveillés par la créativité de l’auteur avec les paysages des profondeurs et la diversité des créatures.
L’histoire est bien rythmée et pleine de mystères, elle est toujours aussi sombre et angoissante... Il y a encore des moments difficiles. Par contre, certaines explications ne m’ont pas parues très claires même en les relisant, certains points sont peut-être un peu trop rapide à mon goût.
Graphiquement, c’est toujours impressionnant, il ne faut vraiment pas se fier aux personnages à l’allure mignonne car ce n’est pas une lecture pour les enfants. Sur la jaquette vous voyez Rico et les diverses créatures du village dont Maaaah en rose.
Le découpage des planches est efficace, nous avons toujours des pages explicatives entre les chapitres pour présenter les créatures dans les "notes de Rico". C’est toujours intéressant à lire.
Côté édition, les pages sont plus claires par rapport aux tomes précédents, ce qui est vraiment bien car les pages sont plus lisibles.
Mon avis sur le T 8
Encore un tome très sombre qui nous fait découvrir l’origine du village des ombres. Par contre, je vous préviens qu’il faut avoir le cœur bien accroché ! Il y a des scènes difficiles…
Veko raconte son passé à Rico ainsi que celui des trois sages dont Belaf et Wazkan. La naissance de Faputa, la princesse des ombres, est également révélée.
Nous avons un long flashback sur la vie de Veko lorsqu’elle a rejoint le groupe de Wazkan afin de partir à la recherche d’une ville d’or, « Sholo » (la ville sans retour) située dans l’Abysse. Ils découvrent un endroit qui deviendra Ilbru, le village des ombres. Mais ce lieu est inhospitalier, difficile de trouver de quoi manger et boire. Que va-t-il arriver s’ils ne peuvent pas se nourrir ? Peuvent-ils survivre ? L’Abysse est mystérieuse et ils ne sont pas au bout de leurs surprises, ils ne savent pas encore que cette plongée va bouleverser leurs vies. Le groupe rencontre des habitants dont une fillette abandonnée pour la simple raison qu’elle ne peut pas avoir d’enfants. Veko s’attache rapidement à elle et la nomme Ilmyuhi. Ils découvrent le "berceau des désirs", un artefact en forme d’œuf qui exauce les souhaits mais cet objet aura des répercussions dramatiques. Nous suivons ainsi le quotidien de plus en plus oppressant de ces humains qui verront leurs vies tourner en cauchemars...
C’est intéressant de voir les personnages de Belaf et de Wazkan auparavant, leur histoire est horrible et celle de Veko également mais c’est le récit sur Ilmyuhi qui vous bouleversera encore plus, c’est malsain et cruel…
Rico, Légu et Nanachi sont peu présents dans ce tome.
L’histoire est bien rythmée, elle est angoissante. L’univers est riche, nous ne savons jamais à quoi nous attendre et nous sommes toujours surpris (et de plus en plus terrifiés...).
Graphiquement, c’est impressionnant, il ne faut vraiment pas se fier aux personnages à l’allure mignonne car ce n’est pas une lecture pour les enfants. Le découpage des planches est efficace.
N’hésitez pas à plonger au cœur de l’abysse pour découvrir son origine... mais je rappelle que c’est pour public averti !
Par contre, j’appréhende de plus en plus l’adaptation animée de cette partie de l’histoire…
J’ai arrêté de lire la série.
Auteur : Akihito Tsukushi
Nombre de tomes : VF : 10 | VO : 12
Editeurs : VF : Ototo | VO : Takeshobo
Prépublication : Manga Life Win