
Mon avis sur le T 31
Quel tome encore une fois riche en action et en rebondissement ! La guerre contre la coalition continue et cette fois toute l’action se déroule au sein de la ville de Sai, qui représente le dernier rempart avant la capitale Kanyou.
Après des combats très difficiles et des pertes importantes, Shin et son unité Hi-Shin ainsi que les rescapés de l’armée de Duke Hyou se dirigent aussi vite qu’ils le peuvent vers la dernière cité de la route du sud, Sai. Ils sont complètement épuisés et n’ont plus trop d’espoir. Pourtant lorsqu’ils franchissent la porte de la ville, une surprise de taille les attend. Le Roi Ei Sei s’est déplacé pour les accueillir et il est prêt à se battre à leur côté pour protéger son royaume. L’avenir du pays et de ses habitants va se jouer dans ces lieux. Par contre, l’armée de Qin est en sous-nombre par rapport à l’armée de Riboku qui se rapproche de la ville. Les grands officiers de Qin sont tous à la Porte de Kankoku. Quel plan le Roi va-t-il mettre en œuvre ? Parviendront-ils à tenir face au siège de la ville ?
La guerre de coalition se poursuit dans ce tome et cet arc reste intense et dynamique malgré sa longueur. Le rythme est parfaitement soutenu, nous ne nous ennuyons pas un seul instant, nous sommes en pleine immersion lors du siège de la ville.
Les personnages sont toujours aussi charismatiques. Ei Sei est bien mis en avant et il nous montre à quel point il a l’étoffe d’un grand roi. Non seulement il vient de lui-même sur le champ de bataille mais il trouve aussi les mots pour motiver son auditoire constitué de militaires et de civils. Les réactions des personnages suite à son intervention annoncent déjà qu’il y aura beaucoup d’héroïsme de la part de chacun. Il faut se battre pour survivre, pour protéger sa famille et l’avenir tout entier du royaume. Certes les pertes seront importantes comme dans toutes les guerres, les civils qui ne savent pas se battre et en seront les premières victimes mais pourtant aucun ne renonce surtout qu’ils ont « leur » roi à leur côté. Cela suffit pour se battre au péril de leur vie. C’est toujours un plaisir de voir le lien de confiance très fort entre Ei Sei et Shin. D’autres personnages vont jouer des rôles importants au niveau stratégique.
Nous avons plusieurs scènes très riches en émotion que ce soit lors des retrouvailles entre Shin / Ei Sei ou le discours du roi qui galvanise la foule. Il y a beaucoup d’autres scènes qui vous marqueront par l’héroïsme des personnages quel que soit leurs statuts. Le plan tactique n’est pas oublié non plus et nous avons d’incroyables rebondissements et de nouveaux personnages qui apparaissent. L’issue de cette guerre semble encore loin d’être terminée surtout que dans l’ombre, il y a toujours les manigances de Ryu Fui. Heureusement certains personnages vont voir leur rôle prendre de plus en plus d’importance pour déjouer ses plans… C’est prometteur pour la suite !
Malgré l’ambiance dramatique de la situation, il y a néanmoins quelques scènes d’humour surtout avec les réactions des personnages lorsqu’ils découvrent l’identité d’Ei Sei. Les réactions de l’unité Hi-Shin vous feront forcément sourire.
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Les scènes de batailles sont époustouflantes et parfaitement rythmées. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails. Des cartes permettent de situer la position des différentes armées, ce qui est vraiment très utile.
Comme toujours, il est quasi-impossible de ne pas se précipiter sur le tome suivant pour le lire immédiatement surtout avec cette fin !
Mon avis sur le T 32
Quel tome époustouflant qui nous offre beaucoup de retournements de situation ! La guerre contre la coalition et le siège de la ville de Sai se poursuivent et les combats font rages !
Les assauts jours et nuits de l’armée de Riboku ne cessent pas et cela devient de plus en plus difficile de tenir surtout qu’une bonne partie des défenseurs de la ville sont des civils qui n’ont pas du tout l’habitude de se battre aussi durement. Même pour les soldats aguerris, c’est difficile de faire face à la fatigue qui s’accumule et les rend moins efficaces. Pourtant la seule présence du Roi Ei Sei se montre déterminante, il sait galvaniser ses troupes et il n’hésite pas à se mettre lui-même en danger. Cela suffira-t-il pour tenir face à l’ennemi ? Désormais seul un miracle pourrait les sauver...
Cet arc sur la guerre de coalition reste intense et dynamique malgré sa longueur. Le rythme est parfaitement soutenu, nous ne nous ennuyons pas un seul instant, nous sommes captivés par cette lecture qui nous plonge au coeur du siège de la ville de de ses combats.
Les personnages sont toujours aussi charismatiques. Ei Sei montre qu’il a l’étoffe d’un grand roi. Il trouve les mots et les gestes pour motiver les militaires et les civils. Il est proche de son peuple et cela est bien mis en avant par le mangaka Yasuhisa Hara. Sa seule présence est importante pour le moral et la détermination de cette armée de Qin. Le lien de confiance entre Ei Sei et Shin est vraiment très fort, ils sont soudés et se respectent l’un l’autre. Karyo Ten est aussi déterminée à tout faire sur le plan stratégique même si elle doute beaucoup car elle regrette ses décisions de la veille. Shin se montre toujours aussi impulsif malgré la fatigue et les blessures. Mais nul doute qu’il sera un grand général un jour, et ce n’est pas étonnant que plusieurs grands généraux (Ouki, Duke Hyou...) lui ont accordé leur confiance malgré son jeune âge. Son action à la fin du tome vous surprendra, je ne m’attendais pas du tout à voir cette confrontation si tôt...
Il y a de nombreux rebondissements et cela rend vraiment l’histoire épique. Le mangaka ne cesse de renouveler sa saga et nous surprend. Nous sentons que la fin de l’arc de la guerre de coalition approche mais de nouveaux enjeux vont certainement apparaitre.
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Les scènes de batailles sont époustouflantes et parfaitement rythmées. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails.
Mon avis sur le T 33
Quel tome captivant qui clôt l’arc de la guerre de coalition. Comme le laisse supposer la jaquette, c’est Yôtanwa et le peuple des montagnes qui vont jouer un rôle déterminant pour l’issue de la guerre.
Au bout de 7 jours de batailles acharnées, la ville de Sai est sur le point de tomber. Mais heureusement, un miracle a lieu et l’arrivée des renforts va changer la donne. L’armée ennemie est obligée de reculer mais Riboku et Shunshinkun n’ont pas encore dit leur dernier mot et ont compris qu’il y avait un traître parmi eux... De son côté, Shin n’hésite pas à défier Houken, et quelle confrontation !
Plus de la moitié du tome est consacrée à la fin de la guerre ainsi qu’aux diverses récompenses pour ceux qui ont vaillamment combattus. Mais la victoire a un goût amer pour le Roi Ei Sei, il y a eu tellement de morts et de blessés parmi les civils et les soldats. C’est un poids difficile à porter sur de jeunes épaules mais heureusement même s’il culpabilise, il n’est pas seul. Les derniers chapitres du tome nous permettent de retrouver Kyoukai et de découvrir ce qu’elle est devenue pendant cette guerre. A-t-elle pu mener sa propre quête comme elle le souhaitait ?
Cet arc sur la guerre de coalition aura été très intense et dynamique malgré sa longueur. Le rythme a été soutenu jusqu’au bout et nous avons eu d’importants rebondissements et coups de théâtre. De nombreux personnages sont entrés en scène et nul doute que nous les reverrons ultérieurement que ce soit du côté de l’Etat de Qin ou des autres pays. D’autres ont perdu la vie mais ils ne seront jamais oubliés. L’un d’eux a transmis son héritage à Shin comme ce fut déjà le cas avec le Général Ouki. Shin franchit les échelons un par un avec l’objectif de devenir un grand général pour soutenir son roi. Les autres personnages ont également évolués pendant cette bataille, comme Karyo Ten ou les hommes de l’unité Hi-Shin entre autres. Désormais de nouveaux enjeux vont certainement apparaitre sans doute plus du côté politique ou diplomatique.
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Les scènes de batailles sont époustouflantes et parfaitement rythmées. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails.
Même au bout de 33 tomes, Kingdom ne s’essouffle pas, le mangaka Yasuhisa Hara continue de nous captiver sans tomber dans la répétition. Il sait parfaitement se renouveler et le scénario est bien ficelé. Chaque bataille est différente, les personnages ne cessent de nous surprendre par leurs diverses actions. L’histoire allie bien l’aspect militaire, le côté politique et la vie quotidienne avec la famille royale par exemple. C’est passionnant à suivre.
Mon avis sur le T 34
Un tome toujours aussi passionnant à lire qui marque une transition entre l’après-guerre de la coalition et des événements beaucoup plus politique.
Les trois premiers chapitres sont consacrés à la quête de Kyoukai qui est à l’honneur sur la jaquette, elle est magnifique et nous comprenons bien ses larmes. Nous suivons son combat face à Yûren. Parviendra-t-elle à vaincre l’actuel Shiyû pour assouvir sa vengeance ? Bien qu’elle ait désormais une raison de vivre et un endroit où rentrer si elle gagne ce duel, aura-t-elle assez de force pour tenir face à cette adversaire redoutable ?
Après un chapitre émouvant concernant le général Mougou, nous retrouvons des intrigues beaucoup plus politiques. Les complots ne manquent pas à la cour royale, la tension est palpable et nous avons des rebondissements très intéressants. C’est un personnage que nous avions rencontré dans les premiers tomes qui est désormais mis en avant en la personne de Sei Kyou, le demi-frère d’Ei Sei. Celui-ci avait tenté un coup d’état contre son frère. Il a un rôle très important à jouer ici et ce personnage est parfaitement maîtrisé. Nous en apprenons un peu plus sur lui, sur sa famille notamment sur sa femme. Mais dans l’ombre, un complot se trame...
Les personnages sont toujours aussi charismatiques. Certaines scènes sont touchantes, Shin et Mouten se rendent ensemble au chevet du général Mougou. Cela va resserrer les liens entre les deux jeunes commandants auquel il faudra ajouter Ouhon. A eux trois, la jeune génération est assurée. Nul doute qu’ils se retrouveront ensemble sur les champs de batailles. Leur union fera leur force. Si nous avons un triste événement, peu après nous en avons un autre beaucoup plus joyeux avec une naissance. Sei Kyou va nous montrer qu’il tient à sa famille même s’il ne le montre pas. Il reste froid, distant mais cela ne l’empêche pas d’être inquiet pour sa femme. Il prend aussi son rôle au sérieux en tant que frère du roi. Les deux frères qui ont eu beaucoup de tensions auparavant se font désormais confiance. Malgré le passé, Sei Kyou est devenu loyal et il veut à son tour partir sur un champ de batailles comme l’a fait son frère lors du siège de Sai. Sentant un danger, Ei Sei ne peut qu’appeler à la rescousse l’Unité Hi-Shin, ce qui montre encore un fois à quel point le roi a confiance en son ami Shin et à son jugement...
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Les scènes de combats de Kyoukai sont bien rythmées. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails. Nous avons également quelques planches qui nous annoncent des événements qui pourraient se produire plus tard notamment une potentielle trahison... C’est vraiment bien amené comme teaser au sein même des chapitres. Cela promet pour la suite !
Mon avis sur le T 35
Un tome toujours aussi captivant à lire qui marque la fin de l’arc de la rébellion de Sei Kyou et le début de l’arc avec les « Dragons de feu de Wei ».
Plus de la moitié du tome est consacré à Sei Kyou qui est tombé dans un piège dans la ville de Tonryû. Mais le roi Ei Sei envoie l’Unité Hi-Shin sur les lieux, celle-ci peut mettre en œuvre de nouvelles tactiques et Shin se bat désormais avec la Guandao afin d’être digne de l’héritage du Général Ouki. Des personnages prennent de plus en plus d’importance comme Sei Kyou et sa femme Rui. Si nous avons détesté le frère du roi au début de la série, il se montre désormais digne de la famille royale et de son frère. Ses actions lui permettent de se racheter vis-à-vis de sa conduite antérieure. Il fait preuve d’héroisme en voulant venir en aide à son épouse Rui. Certaines scènes sont intenses et riches en émotions. Rui est une femme très forte et déterminée. Nous comprenons immédiatement qu’elle tient énormément à son époux. Les manigances politiques du Grand Chancelier ne sont pas terminées, il reste déterminé à prendre le pouvoir…
Le dernier tiers du tome nous place aux côtés du Général Tou qui est chargé d’envahir la région de Choyou, un point stratégique pour l’Etat de Qin. C’est le moment des retrouvailles avec le stratège Go Houmei à la tête de l’armée de Wei. Deux ans après la fin de la guerre de coalition, les armées de Qin et de Wei s’apprêtent de nouveau à s’affronter. Aux côtés de Tou, nous retrouvons l’Unité Hi-Shin et l’Unité Gyoku Hou. Mais de redoutables adversaires vont se dresser devant eux avec les trois « Dragons de Wei » qui sont du niveau des Grands généraux de Qin et des trois Grands Cieux de Zhao. Cela promet des combats intenses !
Chaque personnage s’est amélioré sur le plan de tactique ou sur le plan combatif. Que ce soit Shin, Karyo Ten, Kyoukai, Heki ou encore Ouhon, ils ne cessent de progresser et restent déterminés. Les nouveaux personnages qui apparaissent dans le camp ennemi sont très prometteurs du fait de leur caractère.
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Les scènes de batailles sont bien rythmées. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails. Les schémas tactiques facilitent la compréhension avec la localisation des diverses troupes. C’est vraiment très utile pour repérer les forces en présence.
L’édition est toujours de qualité, la couverture correspond parfaitement au contenu du tome avec les principaux protagonistes notamment Sei Kyou et Rui.
Mon avis sur le T 36
Quel tome encore une fois captivant et riche en actions et en rebondissements !
L’armée de Qin s’est lancée dans la conquête de la région de Choyô avec à sa tête le général Tou, ainsi que les unités Hi-Shin et Gyoku Hou. Mais face à eux se trouvent le stratège Go Houmei et les trois dragons de feu de Wei Reiou, Gaimou et Shihaku.
Plusieurs nouveaux personnages sont introduits et ils sont très charismatiques. Les trois dragons de feu sont bien mis en avant surtout Gaimou et Shihaku, qui sont tous les deux terrifiants. Gaimou est un colosse, tout le monde semble minuscule par rapport à lui ! Le passé de Shihaku nous est dévoilé et nous comprenons ce qu’il a pu ressentir 14 ans auparavant... Lui aussi est un guerrier redoutable.
De nombreuses scènes de batailles sont violentes, cela tranche dans le vif, les têtes volent, c’est impressionnant. Pourtant nous sommes bien plongés au cœur des batailles et certaines scènes nous font craindre le pire pour plusieurs personnages. Nous retenons notre souffle pendant toute notre lecture. La tension est palpable à chaque instant. La première partie du tome montre la confrontation entre Shin et Gaimou tandis que dans la seconde partie, l’histoire se concentre sur l’affrontement entre Ouhon et Shihaku.
Les relations entre les personnages continuent d’évoluer, les liens se resserrent notamment dans l’Unité Hi-Shin et les rivalités aussi. Une nouvelle génération de généraux est clairement en train d’apparaitre. Certains ont déjà été reconnus par des généraux de l’ancienne génération de l’Etat de Qin mais ils sont aussi en train de se faire remarquer par des généraux ennemis, ce qui montre bien que Shin et Ouhon ont beaucoup de qualités et de capacités. Le regard de chacun montre leur détermination à se battre jusqu’au bout.
Le scénario est toujours aussi bien ficelé, c’est passionnant et le prochain tome s’annonce déjà intense vu les dernières pages.
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Les scènes de batailles sont bien rythmées. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails. Les schémas tactiques facilitent la compréhension avec la localisation des diverses troupes. C’est vraiment très utile pour repérer les forces en présence.
Mon avis sur le T 37
Encore un tome passionnant avec la fin de l’arc de la conquête du territoire de Choyou dans laquelle nous avons des affrontements intenses !
Les unités de Shin et d’Ouhon affrontent les armées dirigées par les deux Dragons de feu, Gaimou et Shihaku. Les deux jeunes commandants vont devoir les affronter en duels. Comment vont-ils s’en sortir ? Ont-ils assez d’expérience pour affronter ces redoutables adversaires qui sont du même niveau que celui des Grands généraux de Qin ?
Si la première moitié du tome nous plonge en plein cœur des batailles, la deuxième moitié se concentre à nouveau sur la politique intérieure. Le couronnement du Roi Ei Sei se prépare mais dans l’ombre Ryo Fui continue de manigancer mais il n’est pas le seul ! Le coup de théâtre des dernières pages vous laissera sans voix, cela promet encore des rebondissements dans l’histoire de l’unification de la Chine… et nous ne l’avons pas du tout vu venir ! Kingdom continue de nous surprendre, non seulement par l’intensité des batailles où la tension est palpable mais aussi par les événements qui se déroulent dans l’ombre avec des complots qui risquent de peser sur le bon déroulement du couronnement du Roi... Désormais nous entrons pleinement au cœur de l’histoire de la Chine avec les « Royaumes combattants » et c’est passionnant à suivre !
Les personnages sont toujours aussi charismatiques. Grâce au duel d’Ouhon, nous découvrons quelques scènes de son passé notamment de son enfance et de son dur entrainement à la lance. Il est vraiment impressionnant et déterminé. Shin a également beaucoup progressé, il est digne de la confiance que lui a accordé les généraux Ouki et Renpa. Karyo Ten ne cesse de progresser également en tant que stratège de l’unité Hi-Shin.
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Les scènes de batailles sont bien rythmées. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails. Les schémas tactiques facilitent la compréhension avec la localisation des diverses troupes. C’est vraiment très utile pour repérer les forces en présence d’autant plus qu’ici nous voyons bien l’importance de la stratégie entre les armées.
Mon avis sur le T 38
Encore un tome intense avec de nombreux coups de théâtre !
La reine-mère est entrée en action en déclarant la naissance de l’Etat d’Ai dans la région de Taigen. Ceci aura-t-il des répercussions sur la cérémonie de couronnement d’Ei Sei qui approche à grand pas ? Le Chancelier Ryo Fui continue ses manigances dans l’ombre pour prendre la place du roi. Mais Ei Sei n’a pas l’intention de se laisser faire. Dans l’immédiat, il faut récompenser ceux qui ont vaillamment combattu lors de la conquête de Choyou. Comment va se dérouler le couronnement du roi s’il a lieu ? En effet, une armée d’insurgés fait route vers Kanyou... Qui se cache derrière ceci ?
L’histoire est toujours passionnante, ce tome met surtout l’accent sur l’aspect politique même si nous avons néanmoins quelques scènes de combats. Shin et Ei Sei s’étaient fait une promesse 5 ans auparavant, lorsque Ei Sei deviendra officiellement Roi, il faudra que Shin se soit hissé jusqu’au poste de général. Il reste un an à Shin pour le faire. Parviendra-t-il à tenir son engagement envers son ami ? La lutte pour le pouvoir entre Ei Sei et Ryo Fui est clairement engagée. Mais c’est surtout la reine-mère qui est mise en valeur ici, nous découvrons ainsi quelques scènes de son passé ainsi que sa rencontre avec Rou Ai. Nous découvrons également son objectif avec la fondation d’un nouvel Etat. D’un côté, nous avons envie de la détester mais de l’autre, nous comprenons aussi que c’est une femme profondément blessée. Que va-t-il advenir de l’Etat de Qin ? Qui prendra réellement le pouvoir ?
Les personnages sont toujours aussi charismatiques. Ei Sei est majestueux, il a beaucoup de prestance et s’affirme devant tout le monde. Il est déterminé à atteindre son objectif. De nouveaux personnages apparaissent avec Koreki, un ministre d’Ai, et le général Hanoki, général d’Ai. Quel que soit l’Etat, il y en a toujours pour comploter ! Mais cela fait bien monter la tension et Hanoki est un homme cruel...
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Le jeu des regards sur les planches exprime parfaitement les pensées et émotions des personnages. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails non seulement dans les batailles mais aussi dans les paysages, décors, uniformes, armures, le sceau royal... C’est tout simplement sublime !
Nous avons également plusieurs références historiques qui se sont réellement passées, c’est vraiment intéressant à découvrir.
L’édition est toujours de qualité, la couverture correspond bien au contenu du tome avec le couronnement du Roi Ei Sei.
Mon avis sur le T 39
Encore un tome intense avec le T 39 de Kingdom.
La première moitié du tome est époustouflante avec des scènes combats navales et sur terre, la deuxième moitié est, elle aussi, intense avec une impressionnante joute verbale. C’est toujours captivant à lire !
Le Grand Chancelier Ryo Fui n’a pas cessé de manigancer pour faire chuter le roi Ei Sei. La capitale est sur le point d’être envahie pendant la cérémonie de couronnement qui se poursuit quand même. Pour le Chancelier tout semble se passer selon ses plans. Il n’avait néanmoins pas prévu que l’Unité Hi-Shin se dirigerait vers la capitale pour protéger la famille royale et elle n’est pas seule à venir prêter main forte. Mais il faut faire vite, les insurgés sont très proches du palais et du harem… Arriveront-ils à temps ?
Les personnages sont toujours aussi charismatiques que ce soit sur le champ de bataille ou non. L’affrontement verbal entre Ei Sei et Ryo Fui est passionnant, chacun a sa propre vision politique qui s’oppose évidemment. Nous avons toutes les réponses concernant les multiples manœuvres du Chancelier depuis le début, nous découvrons son passé et les raisons qui l’ont poussé à agir ainsi. Lors de cette joute verbale, nous avons d’importants questionnements sur la légitimité de la guerre, l’importance d’unifier le pays, l’importance de l’argent, la nature de l’homme et sa cupidité. L’argumentaire des deux parties est bien mis en scène, et les deux orateurs sont impressionnants. Certains arguments se tiennent parfaitement, en tant que lecteur il est difficile de choisir un camp ou l’autre car il y a du vrai dans les deux visions.
Les personnages sont toujours aussi charismatiques. Ei Sei est majestueux et s’affirme de plus en plus. Shin est toujours aussi impressionnant au combat. Karyo Ten joue également un rôle important en tant que stratège. Un autre personnage crée la surprise, mais c’est vraiment bien amené ! Quel coup de théâtre !
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Le jeu des regards sur les planches exprime parfaitement les pensées et émotions des personnages. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails non seulement dans les batailles mais aussi dans les décors, l’architecture, les costumes... C’est tout simplement sublime !
Mon avis sur le T 40
Quelle lecture incroyable et épique avec ce T 40 de Kingdom. L’un des meilleurs tomes jusqu’à présent, cela confirme encore une fois que ce seinen est un méga coup de coeur.
Après l’excellente joute verbale entre le Roi Ei Sei et le Chancelier Ryo Fui, la lutte pour le pouvoir intérieur entre les deux hommes approchent de sa conclusion. Le Roi est déterminé à unifier la Chine même si pour cela il doit s’imposer par la force. Mais dans l’immédiat, il faut mettre un terme à l’insurrection qui menace Kanyou et la famille royale. Ceci entrainera-t-il la chute du Chancelier ou non ? Quelles seront les conséquences de cet événement pour ceux qui y ont participé ?
Les personnages sont charismatiques. Nous découvrons une nouvelle facette de Shouheikun qui nous surprend par sa puissance. Nous voyons que la stratégie est très importante sur le champ de bataille comme le prouve Karyo Ten qui a été parfaitement formée et qui comprend immédiatement les actions de son professeur. Les combats sont dynamiques et époustouflants. Après la bataille, il y a d’autres enjeux vis-à-vis des personnages. Les réactions de la Reine Mère et ses émotions sont très fortes. Son fils doit néanmoins faire preuve de fermeté mais il montre aussi à quel point il est humaniste dans les dernières pages. Il se tourne déjà vers l’avenir, la tâche à accomplir va être difficile mais il a des alliés sur qui il peut compter.
Les planches sont très bien découpées, la mise en scène est réussie et les visages sont expressifs. Le jeu des regards sur les planches est impressionnant (les pages 20-21, 114-115 ou 141 n’ont même pas besoin de dialogue pour comprendre la signification des expressions…). Chaque action dégage beaucoup de puissance lors des combats. Il y a beaucoup de soins apportés aux détails (arrière-plans, décors, paysages, architecture, costumes, armures, champ de bataille…). C’est tout simplement sublime, nous voyons bien que le style de l’auteur a évolué par rapport aux premiers tomes, les traits sont beaucoup plus fins et précis. Il est difficile de ne pas s’attarder sur certaines doubles pages ou planches tellement elles nous offrent une claque visuelle.
L’édition est toujours de qualité, la couverture correspond bien au contenu du tome avec tous ceux qui ont participé aux événements de la première partie de l’histoire qui s’achève avec ce T 40. Pour le général Ouki, nous ne voyons que son sourire mais nous le reconnaissons immédiatement.
Nous entrerons prochainement dans la deuxième partie de la série comme l’indique l’auteur en postface, mais il prévient qu’elle comptera entre 80 et 100 tomes (vive les coffrets de 10 tomes qui font gagner de la place sur les étagères !). Une nouvelle ère va commencer afin d’unifier la Chine et elle sera certainement sanglante…
Bande annonce
Auteur : HARA Yasuhisa
Nombre de tomes : VF : 69 | VO : 70
Editeurs : VF : Meian | VO : Shûeisha
Prépublication : Young Jump