Fleurs de Sakura Manga
Slogan du site

Fleurs de Sakura Manga vous propose ses avis sur ses lectures mangas, webtoon, manhua et artbooks.

La petite faiseuse de livres - Arc 1
Article mis en ligne le 26 avril 2021
dernière modification le 24 juin 2023

par Sylvie

Que feriez-vous si vous étiez réincarné dans un monde où l’objet de votre passion était complètement inaccessible ?
Avide lectrice vivant entourée de livres, Urano Motosu voit sa vie prendre fin, comble de l’ironie, écrasée par le contenu de ses bibliothèques. Mais la voilà réincarnée dans la peau d’une enfant nommée Maïn, au beau milieu d’un monde médiéval au taux d’alphabétisation extrêmement bas, où la lecture est un passe-temps réservé à l’élite. Face à cette situation, l’ex-rat de bibliothèque ne peut rester les bras croisés. Et s’il n’y a pas de livres, alors elle les créera elle-même !

La petite faiseuse de livres T1
La petite faiseuse de livres T2

Mon avis sur le T 1

Une lecture sympathique avec La petite faiseuse de livres – Ascendance of a Bookworm. Il s’agit d’une adaptation manga de la série de light novels de l’autrice Miya Kazuki.

L’histoire m’a immédiatement conquise non seulement parce que c’est une ode à la lecture et aux livres mais aussi parce que c’est facile de s’identifier à l’héroïne. Un monde sans livre, ce serait un cauchemar !

Motosu Urano adore lire. Malheureusement elle perd la vie écrasée par des livres de la bibliothèque suite à un tremblement de terre. Avant de mourir, elle souhaite se réincarner dans un monde où elle pourra toujours lire des livres. Mais le destin en a décidé autrement, elle se réincarne dans le corps d’une petite fille fragile de 5 ans, Maïn, et elle comprend rapidement qu’il n’y a aucun livre dans sa nouvelle maison. Pire, dans ce nouveau monde, les livres sont très rares et sont destinés uniquement aux riches. Or sa famille est pauvre. Heureusement Maïn a gardé ses souvenirs de sa vie antérieure avec toutes ses connaissances apprises dans les livres, elle est déterminée à recréer elle-même ses livres puisqu’elle ne peut pas les acheter. C’est avec le sourire que nous découvrons alors les découvertes de cette petite fille très déterminée à confectionner les livres qu’elle affectionne tant.

Les personnages sont attachants. Maïn est fragile, elle est donc protégée par sa famille. Sa sœur Tuuli n’hésite pas à l’aider à se procurer les ingrédients dont elle a besoin même si elle se demande ce qu’elle va en faire. Elle est très serviable et téméraire. Ses amis Ralph, Lutz et Fey vont aussi l’aider. Pourtant, il est évident que la petite Maïn qu’ils connaissaient a changé. Que s’est-il passé pour qu’elle change autant ? Urano, dans le petit corps de Maïn, doit cacher sa véritable identité évidemment. Parviendra-t-elle à apporter le livre dans cette société qui compte beaucoup d’analphabètes ? Communiquera-t-elle sa passion auprès des autres enfants et même auprès des adultes ?

L’univers de la série est intéressant, nous découvrons une société médiévale où la culture est réservée aux riches, le quotidien est difficile (et l’hygiène n’est d’ailleurs pas vraiment appliquée...), les enfants doivent déjà travailler comme nous le voyons avec Tuuli, Ralph, Lutz et Fey qui sont déjà bien matures pour leur âge.

Les graphismes de la mangaka Suzuka sont soignés, c’est mignon. Nous découvrons des explications techniques par exemple comment fabriquer un papyrus ou même du shampoing… C’est original et nous suivons avec plaisir la petite Maïn. Les décors et paysages sont réussis. L’architecture fait penser à celle de l’Europe au Moyen-âge avec par exemple un château-fort.

C’est un shonen fantastique prometteur, nous sommes rapidement plongés dans ce monde. Il s’agit d’un isekai qui est original car cette fois, il n’y a pas de créatures fantastiques comme dans d’autres. Ce rappelle d’ailleurs une autre série, Dr Stone, où le héros doit recommencer le monde avec ses connaissances scientifiques. Cette fois, ce sont les livres qu’ils faut refaire grâce à la mémoire de cet adorable rat de bibliothèque.

N’hésitez pas à découvrir cette série surtout si vous aimez les livres.

A noter
Une adaptation en animé est disponible sur Crunchyroll.

Graphisme : 4/5
Scénario : 4/5

Mon avis sur le T 2

Nous continuons de suivre avec plaisir la vie quotidienne de la petite Maïn qui, malgré une santé fragile, reste déterminée à créer elle-même ses livres. Mais évidemment dans ce monde médiéval où les livres sont réservés aux riches, ce n’est pas facile. Ses connaissances de sa vie antérieure lui permettent de savoir comment confectionner des matériaux pour écrire mais la tâche est ardue pour une petite fille fragile. Même si elle tente d’élaborer du papyrus comme les Egyptiens, c’est beaucoup trop long à faire. Peut-être qu’elle pourrait faire comme les Mésopotamiens et créer des tablettes d’argile ?

L’histoire continue de nous captiver grâce à la passion et à la détermination de Maïn pour écrire et lire au fil des saisons. Nous avons d’intéressantes explications autour de la conception de papyrus (en tressant des fibres) et de tablettes d’argile (en creusant dans la terre) sans entrer dans le détail. Malheureusement cela demande de l’endurance car pour la terre il faut aller en forêt, c’est loin pour une petite fille mais elle n’est pas toute seule. Elle peut compter sur ses amis même s’ils ne comprennent pas son engouement. Parviendra-t-elle à ses fins ?

Aux côtés de Maïn, nous découvrons la vie quotidienne avec les événements comme le baptême de sa soeur pour laquelle elle veut créer un joli accessoire à cheveux nécessitant ainsi l’utilisation de nouveaux petits outils encore inexistants dans ce monde. Son père comprend très rapidement ce qu’elle souhaite et étant très adroit de ses mains, il sait les réaliser. Nous découvrons également l’importance du calcul pour gérer les affaires. Là aussi, Maïn pourra aider puisqu’elle a toutes les compétences intellectuelles pour écrire et compter. Elle aide bien Otto dans ce domaine. Ainsi, la petite fille transmet à son tour son savoir de sa vie antérieure auprès de ses proches non avec des livres mais avec une transmission orale. Elle s’est bien intégrée auprès des sa nouvelle famille et de ses amis. Sa relation avec son père qui veut être un héros pour sa fille et qui se montre jaloux envers son collègue Otto est très drôle. Celui-ci prend son rôle de professeur à coeur et il est bien déterminé à encourager la petite fille. Il a immédiatement compris qu’elle était intelligente et il veut donc l’aider. Lutz est un ami sur qui Maïn peut compter. Il se montre adorable envers elle. Tuuli prend bien soin de sa petite soeur.

Le petit côté surnaturel est intéressant aussi avec ce mystérieux arbre magique, le paroutier, donnant des parous. Maïn aura l’idée d’en faire des "paroucake" (des pancakes !) pour le plus grand plaisir de son ami Lutz et des autres enfants qui se régalent.

Graphiquement c’est toujours très soigné. Les visages sont expressifs. Les décors et paysages changent selon les saisons. Le découpage est efficace. Le récit est bien rythmé. La jaquette illustre bien le contenu du tome avec les "paroucakes".

La petite faiseuse de livres T3
La petite faiseuse de livres T4

Mon avis sur le T 3

L’histoire évolue et prend une nouvelle direction qui est bien amenée.

Nous continuons de suivre avec plaisir la petite Maïn qui reste toujours déterminée à créer ses livres. Les connaissances acquises lors de sa vie antérieure lui permettent de savoir comment confectionner des matériaux, d’ailleurs sur ce point elle est impressionnante ! Même en lisant beaucoup, il me semble difficile de se souvenir comment élaborer du support pour écrire ainsi que le matériel pour le fabriquer (papyrus, tablettes d’argiles...). Cette fois, les autrices détaillent bien toutes les étapes de la technique pour créer du papier japonais. C’est intéressant à lire et c’est très précis ! Lutz l’aide beaucoup à rassembler les matériaux et les deux enfants vont recevoir une aide extérieure inattendue. Que vont-ils négocier en échange de cette aide ? Parviendront-ils réellement à fabriquer du papier ?

Le lien entre Maïn et Lutz se resserre, ils sont adorables. Ce ne sont que des enfants de moins de 7 ans et pourtant ils ont tous les deux un rêve. Chacun peut aider l’autre à le réaliser. L’entrée en scène d’un nouveau personnage, Benno, change complètement leur avenir. Il reconnait rapidement les capacités de Maïn, mais la détermination de Lutz l’intéresse aussi. Ce qu’il leur propose est très prometteur pour la suite et nul doute que ce personnage deviendra de plus en plus important dans les prochains tomes. Otto est toujours aussi admiratif du talent de Maïn même s’il est intrigué car elle ne se comporte pas comme une fillette de son âge... Il est adorable vis à vis de sa femme.

Le côté fantastique avec la magie se développe. Le côté commercial qui se met en place avec le rôle des marchands prend également de l’importance. De petits indices nous donnent des pistes sur les raisons de la santé fragile de la petite fille...

La jaquette illustre bien le contenu du tome avec les deux enfants et les objets autour d’eux qui sont très importants...

Mon avis sur le T 4

L’histoire évolue bien et reste toujours aussi captivante. Nous continuons de suivre avec plaisir la petite Maïn qui reste déterminée à fabriquer du papier.

Avec son ami Lutz, elle a pu se rapprocher d’un marchand, Benno, qui s’associe rapidement aux deux enfants. Avec les connaissances de Maïn, il est désormais possible de fabriquer du papier même si la tâche n’a pas été facile et qu’il a fallu persévérer. Benno a immédiatement compris que ceci pourrait se vendre et ce serait donc bon pour ses affaires s’il en est le marchand exclusif. Il va mettre à disposition du matériel, mais Maïn et Lutz doivent rechercher le bois qui faciliterait la production de papier et ce n’est pas évident et peut même être dangereux…

Les relations entre les personnages changent de plus en plus. Maïn a toujours la santé fragile mais heureusement Lutz est toujours là pour veiller sur elle. Néanmoins il commence à douter de son amie, il est surpris qu’elle connaisse autant de chose à son âge. Elle n’a plus rien à voir avec celle qu’il connaissait auparavant. Maïn pourra-t-elle garder son secret ou bien décidera-t-elle de se confier à son ami ?

C’est intéressant de voir la détermination de Maïn pour réaliser son rêve, créer un livre dans ce monde où il n’est accessible qu’à l’élite. Pour cela, elle doit le fabriquer elle-même en commençant par le papier. Ce qui n’est pas du tout facile, elle est soutenue par Lutz qui n’hésite pas à la sermonner quand elle s’épuise trop vite. Maïn souhaite également aider Lutz à réaliser son propre rêve. A deux, ils pourront certainement aller loin et cela les rendra plus forts. Vu qu’ils sont désormais sous la protection de Benno, lui non plus n’hésites pas à les aider, Maïn a de toute façon des arguments pour arriver à ses fins malgré son jeune âge apparent. Difficile de lui refuser quoi que ce soit, elle est tellement adorable.

Au fil de la lecture, nous découvrons des techniques de fabrication du papier, les différents bois, leurs fibres et les outils utilisés pour la création des feuilles. Maïn découvre peu à peu le monde et son environnement (l’utilisation de la magie qui ne cesse de la surprendre, le nom de sa ville et ses alentours, l’importance de la Guilde commerciale pour développer la circulation des marchandises où tout est parfaitement réglementé).

Le côté « isekai » de l’histoire prend de l’importance. Urano s’est réincarnée dans un autre monde, dans le corps d’une fillette à la santé fragile. Mais qu’est-il arrivé à la vraie Maïn ? Une étape est clairement franchie avec la décision de Maïn vis-à-vis de Lutz. Va-t-il accepter la vérité ? Cela ne risque-t-il pas de le faire s’éloigner d’elle ou cela les rapprochera encore plus ?

La jaquette illustre bien le contenu du tome avec les trois personnages principaux de l’histoire.

La petite faiseuse de livres T5
La petite faiseuse de livres T6

Mon avis sur le T 5

L’histoire devient de plus en plus sérieuse pour Maïn et Lutz qui découvrent peu à peu le monde du commerce. Les créations de Maïn attirent l’attention du maître de la guilde des marchands et de Benno qui comprennent rapidement que les barrettes de fleurs se vendront très bien. Frida, la petite-fille du maître de la guilde est d’ailleurs l’une de ses premières clientes.

Nous découvrons la formation des deux enfants afin qu’ils apprennent à négocier mais nous voyons également toutes les étapes pour la mise en place de la production. C’est intéressant à suivre même si pour l’instant le côté « création de livres » est un peu mis en retrait par rapport aux tomes précédents mais il n’est pas pour autant oublié. Maïn est déterminée à économiser pour pouvoir fabriquer du papier lorsqu’ils pourront acheter les matériaux.

L’ambiance commence aussi à s’assombrir avec la maladie de Maïn qui ne s’arrange pas, elle a découvert de quoi il s’agit. Malheureusement pour se soigner il faut beaucoup d’argent, ce qu’elle et sa famille n’ont pas. Au fil des pages, nous nous inquiétons de plus en plus pour la petite fille qui continue malgré tout à avancer dans son objectif.

La relation entre les personnages est toujours aussi plaisante à voir surtout avec Lutz qui prend à cœur sa formation de « futur » marchand. Il est toujours là pour soutenir Maïn. Celle-ci reste déterminée à réaliser son rêve de créer des livres. Maïn est soutenue par sa famille pour l’aider à confectionner ses barrettes, d’autant plus que cela rapporte également de l’argent à la maison. Benno prend bien les deux enfants sous son aile. Même s’il voit déjà tous les bénéfices que cela peut lui apporter financièrement, nous comprenons par ses petites attentions qu’il est attaché à eux surtout face à la santé fragile de la petite fille. De plus, Maïn ne cesse de le surprendre par ses connaissances.

La jaquette illustre bien le contenu du tome avec les trois personnages principaux de l’histoire.

Mon avis sur le T 6

Alors que tout se passait bien pour Maïn et Lutz dans leurs projets avec le marchand Benno, Maïn s’évanouie. Elle doit sa survie à Frida et à son grand-père qui lui fournissent un objet magique qui permet de canaliser sa maladie. La petite fille découvre alors qu’elle est rongée par la « dévorante ». Malheureusement, ceci n’est que temporaire, si elle veut survivre il lui faudra utiliser un nouvel objet magique, mais l’inconvénient est que cela coûte très cher. Or Maïn et sa famille n’ont pas les moyens de s’en procurer. Elle dispose pour l’instant d’un sursis d’un an. Trouvera-t-elle une solution ? Va-t-elle dire la vérité à ses parents qui pensent qu’elle est définitivement guérie ? Comment vont-ils réagir ?

L’histoire continue de se bonifier à chaque tome. Nous approchons de la fin du premier arc puisque le prochain tome sera le dernier.

Nous en apprenons davantage sur la « dévorante » et la solution pour la soigner. La différence de classe (nobles / roturiers) est primordiale ici, et cela nous apporte de nombreuses scènes très fortes et touchantes. Seuls les riches peuvent se soigner, or la famille de Maïn est pauvre. Nous assistons à l’impuissance de sa famille, les larmes déchirantes de sa sœur et la réaction de ses parents sont poignants. Ils essaient de rester forts devant leurs deux filles mais leur détresse se voit sur leur visage. L’inégalité entre les riches / pauvres est bien montrée ici. La seule solution serait que Maïn passe un contrat avec un noble mais dans ce cas elle perdrait sa liberté, ce serait le prix à payer pour obtenir des objets magiques. Si elle reste avec sa famille, elle ne pourra pas survivre. Que va décider la petite fille qui se montre toujours aussi mature pour son âge ?

En dehors de la maladie de Maïn, nous retrouvons son projet de création de livres. La fabrication du papier végétal avance bien mais cela entraine une rivalité avec les fabricants de parchemins. Nous voyons l’importance des négociations dans les différentes étapes de fabrication et le rôle des marchands.

Les relations entre les personnages continuent d’évoluer. Maïn s’est parfaitement intégrée à sa nouvelle famille et elle s’y est attachée. L’émotion qui se dégage est palpable. Cela se voit parfaitement avec son père qui se sent impuissant face à la maladie de sa fille. Sa complicité avec Lutz ne cesse de s’accroitre. Il est déterminé à devenir marchand et il n’hésite pas à affronter sa mère. Par cet acte, il lui prouve qu’il est sérieux dans son projet. A la fin du tome, nous découvrons également les raisons qui poussent Benno à rester célibataire. C’est également touchant.

La jaquette illustre bien le contenu du tome avec Maïn et sa famille.

La petite faiseuse de livres T7

Mon avis sur le T 7

Une belle conclusion pour la fin du premier arc de La petite faiseuse de livres. La jaquette m’a tout de suite intriguée car je me demandais qui étaient ces deux nouveaux personnages et le regard de Maïn m’a aussi interpellée…

Le tome est plus épais que les tomes précédents pour notre plus grand plaisir.

L’heure du baptême de Maïn est enfin arrivée. La cérémonie a lieu au temple où Maïn fera une belle découverte en voyant une magnifique bibliothèque. Le paradis pour elle, elle va prendre une importante décision qui bouleversera ses proches mais ils décident néanmoins de la soutenir. Néanmoins il faut prendre des précautions auparavant surtout concernant l’atelier de Maïn.

De nouveaux personnages entrent en scène, si l’un d’entre eux a un comportement abject vu le regard qu’il porte aux « pauvres », l’autre a l’air très intéressant et beaucoup plus ouvert que son supérieur. Cela promet pour le deuxième arc de l’histoire.

La magie prend également de plus en plus de place dans ce tome et de nouvelles informations sur la dévorante sont révélées.

Maïn intrigue déjà les dirigeants du temple et ils s’interrogent sur elle. Qui est-elle vraiment ? Pourquoi est-elle si mature pour son âge ? Elle ne se laisse absolument pas faire et elle parvient à marchander même si du point de vue de Benno, ce n’est pas vraiment le cas, elle trouve toujours le moyen de vendre ou d’échanger ses petits secrets comme pour ses recettes. C’est amusant d’ailleurs de voir les réactions de Benno.

Les relations entre les personnages continuent d’évoluer. L’émotion est palpable, sa famille et ses amis veulent la protéger et ils ne veulent pas qu’elle s’éloigne d’eux surtout en raison de sa santé fragile. Sa complicité avec Lutz est de plus en plus forte, ils se soutiennent toujours l’un l’autre. Leur amitié est vraiment belle et ils sont adorables tous les deux.

N’hésitez pas à découvrir cette série, vous passerez un bon moment de détente.

Le deuxième arc de l’histoire est également publié, vous pouvez lire mes avis ici.

Fiche série
Dessin : SUZUKA
Scénario : KAZUKI Miya
Nombre de tomes : VF : 7 | VO : 7 (Terminé)
Editeurs : VF : Ototo | VO : TO Books
Prépublication : Comic Corona