
" Que ferais-tu si le monde disparaissait demain ? "
Nous ne sommes plus qu’à quelques heures de la fin du monde. Glenn Ichinose et ses amis sont résolus à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour l’empêcher. Même à trahir ouvertement l’ordre des Démons impériaux pour se rapprocher de Mahiru. En faisant cela, ils s’attirent les foudres de l’ordre qui lance immédiatement son armée à leurs trousses. Le groupe de Glenn résiste aux assauts de leurs anciens camarades, alors que le monde avance inexorablement vers sa fin.
Pendant ce temps, un enfant touché par le destin arrive à l’orphelinat Hyakuya...

Mon avis
Et voilà le light-novel Seraph of the End Glenn Ichinose la catastrophe de ses 16 ans s’achève avec ce septième tome. Cette lecture intense nous tient en haleine jusqu’à la toute dernière ligne même si je savais que l’histoire se terminerait par une catastrophe puisque c’est le sous-titre du roman " la catastrophe de ses 16 ans ". Maintenant que je connais les événements du passé grâce à ce préquel de Seraph of the End, j’ai envie de relire le manga car je suis certaine qu’il y a des petits détails qui m’ont échappés lors de mes lectures. Les deux se complètent parfaitement car le roman apporte des explications non présentes dans le manga.
Le compte à rebours s’approche de plus en plus de l’heure fatidique. Le jour de Noël sonnera la fin du monde, peu de personnes y échapperont. Le voile se lève peu à peu concernant le Séraphin de la fin. Nous découvrons ainsi les derniers moments de l’humanité au travers Glenn, Shinya, Mito, Norito, Sayuri, Shigure mais également avec Kureto, Shinoa et évidemment Mahiru. Des enfants de l’orphelinat Hyakuya sont également mis en scène et nous les connaissons très bien grâce au manga Seraph of the End car ce sont eux qui en seront les héros... C’est une course contre la montre que nous suivons pendant la lecture, Glenn et ses amis doivent absolument retrouver Mahiru avant qu’il ne soit trop tard. Quel choix Glenn va-t-il devoir faire ? Sauver ses amis ? Sauver Mahiru ? Peut-il réellement agir ? Qui se cache derrière tout cela depuis le début ? Peuvent-ils changer leurs destins... ?
L’histoire est bien rythmée, nous avons des révélations sur plusieurs personnages comme Saito, Mahiru et même Kureto. Mais ce que je retiens surtout c’est le poids qui pèse sur les épaules du jeune Glenn qui n’a que 16 ans. Je l’aimais déjà beaucoup en tant qu’adulte dans le manga même si parfois je le trouvais distant envers les personnages mais maintenant tout s’explique. Avec ce qu’il a vécu, il est impossible d’en sortir indemne mais cela rend le personnage encore plus charismatique et attachant. Pas étonnant qu’il ait pris sous son aile le jeune Yûichirô. Ils ont beaucoup de points communs même dans leurs caractères. Glenn est même le seul adulte qui pouvait comprendre cet orphelin...
L’humour reste présent malgré le drame qui s’annonce, les échanges entre Glenn et ses amis permettent de faire baisser la tension qui est palpable à chaque page car l’histoire s’assombrit de plus en plus. La fin du tome fait le lien avec la révélation du tome 14 du manga...
Côté édition, elle est de qualité. Des illustrations en couleurs figurent au début du tome. Elles sont réalisées par Yamato Yamamoto qui dessine le manga d’origine Seraph of the End. Alors que pour la version manga de Seraph of the End Glenn Ichinose, les dessins sont de You Asami.
Je précise que l’on peut lire le roman sans avoir lu ou vu les adaptations manga / animé de Seraph of the End mais c’est sûr que c’est mieux si vous connaissez déjà l’histoire avec ce qui se passe après la chute de l’humanité et l’avènement du règne des vampires...
Désormais j’espère que les autres romans spin-off de Seraph of the End seront publiés. En effet, il y a aussi Owari no Seraph : Ichinose Guren, 19-sai no Sekai Resurrection qui concerne toujours Glenn à l’âge de 19 ans et il y a aussi Owari no Seraph : Kyūketsuki Mikaela no Monogatari qui raconte l’histoire de Mikael (mon perso préféré !!). Je croise donc très fort les doigts pour qu’ils soient également publiés chez l’éditeur.
Note : 4/5