
Tsukushi Makino, membre d’un foyer modeste, est étudiante dans un lycée privé fréquenté par les enfants de familles aisées. Certains sont de véritables héritiers fortunés tels les nantis du F4, un groupe dont le passe-temps favori est de terroriser l’établissement. Ils délivrent des cartons rouges aux élèves qui ont le malheur de les perturber et les harcèlent moralement jusqu’au départ définitif de la victime. Tsukushi devient le bouc émissaire de ces monstres raffinés et doit faire face non seulement à leurs assauts mais également aux réactions de son entourage...


Mon avis
Attention, chef d’œuvre incontournable qu’il faut avoir lu ! Il est dans mon top 5 des shojos incontournables.
Ce shojo est 100% addictif, impossible de s’arrêter une fois que c’est commencé. Il est drôle et les personnages sont touchants. Pourtant certaines scènes sont violentes car Tsukushi se fait harceler par les autres élèves, qui sont absolument horribles avec elle. Mais son caractère fait qu’elle ne se laisse pas faire et elle n’hésite pas à rendre les coups. J’ai rarement vu une héroïne aussi forte tout en étant fragile.
Dômyôji, même s’il a un sale caractère, qu’il est violent, est aussi un bel idiot qui ne comprend pas toujours ce qu’on lui dit. Pourtant, malgré sa jalousie et le fait qu’il soit possessif, il peut se montrer drôle et tendre. Vu les parents qu’il a, on comprend parfaitement les raisons de son comportement...
L’autre beau gosse, Rui, est lui aussi adorable mais j’aurai bien aimé le voir beaucoup plus souvent...
Je suis complètement tombée sous le charme de Dômyôji (pourtant au début, je préférai Rui). Il faut dire qu’avec ses multiples déclarations, il y a vraiment de quoi fondre !!
Il y a beaucoup de rebondissements au fil des tomes, même si Tsukushi et Dômyôji ne cessent de se disputer, leur amour est tellement sincère et profond, qu’il est difficile de rester insensible aux problèmes du couple. Leur plus grand soucis est d’ailleurs leur différence de classe sociale. Dômyôji est très riche tandis que la famille de Tsukushi est pauvre. Il leur faudra donc lutter contre la mère de Dômyôji qui va vouloir arranger un mariage avec une jeune fille de bonne famille, et aller jusqu’à engager des espions pour surveiller nos tourtereaux...
Graphiquement, j’ai trouvé que les traits s’étaient beaucoup améliorés au fil des chapitres. Dans les premiers tomes, c’est vrai que les dessins ne sont pas très bien finalisés mais cela s’améliore beaucoup par la suite. C’est la première oeuvre de Yôko Kamio qui a également dessiné Cat Street et Tora & Ookami.
Dans le tome 37, il y a aussi un tableau chronologique de l’histoire, le parcours de la relation des F4 et de Tsukushi, et une interview de Yoko Kamio.
Je ne peux que vous conseiller ce petit bijou !!
A noter :
Il existe aussi un animé (51 épisodes), il est aussi bien que le manga (même s’il y a un peu trop de violon à mon goût surtout dans la saison 1 et que je n’ai pas aimé les 5 derniers épisodes de la saison 2...). Il a aussi été adapté en drama.
Une nouvelle saison de Hana Yori Dango avec sa suite a commencé en février 2015 au Japon. Elle est intitulée Hana Nochi Hare - Hanadan Next Season. L’histoire se déroule au lycée Eitoku, mais quelques années après la fin des événements relatés dans la première série.
Graphisme : 4/5
Scénario : 4.5/5
Auteur : KAMIO Yôko
Nombre de tomes : VF : 37 | VO : 37
Editeurs : VF : Glénat | VO : Shûeisha
Prépublication : Margaret